Comm’saveurs est une boutique comme l’une des nombreuses boutiques du centre ville où un soin a été apporté à la décoration de la vitrine ou des étagères, sauf qu’elle se trouve au cœur d’un lycée et qu’elle est ouverte à chaque récréation aux élèves et aux membres du personnel. A l’initiative de ce projet, Karine Remesy, professeur de commerce, fut, dans une autre vie professionnelle, responsable d’une boutique, ce qui explique sûrement le look stylé de cette boutique solidaire.

Toujours dans l’esprit d’impliquer les élèves, ces derniers et même quelques élèves de La Borde basse, concoctent des produits gourmands (confitures, cookies) ou de toilette comme des savons, proposés à petits prix. En parallèle, dans un souci économique et solidaire, Karine a équipé la boutique de vêtements destinés, toujours à petits prix à la location pour les élèves, qui ici, doivent porter des tenues un tantinet habillées dans le cadre de stages par exemple ou en recherche d’emploi ; des vêtements, des costumes, des chaussures. Pas facile de faire oublier les baskets aux jeunes… Sur les étagères, consciencieusement pliés, d’autres articles à la vente sont issus de dons et à ce propos, la boutique accepte les vôtres…

Pour les produits alimentaires, des partenaires jouent le jeu comme ce producteur… des élèves aident à la récolte des pommes chez lui et en retour, ils leurs donnent des fruits. Les enseignants entourent également Karine, dans ce projet fédérateur.

Cette boutique associative (présidée par Mélanie Leprince, enseignante) met à profit ses fonds pour subventionner des voyages (entre autres). Prochains projets, dans l’espoir d’une accalmie sanitaire, Paris pour les uns, avec visite d’associations caritatives dont le recyclage du Relais et voyage tendance écolo pour d’autres, en péniche sur le Canal du Midi !

Beaucoup de beaux projets pertinents aux multiples vocations fleurissent donc au lycée Anne Veaute !

                                                                                                                                                                                                                                                                                               Mireille Moley

                                                                                                                    La Dépêche du 15/01/21